"Semper et ubique fidelis".
"Transfixus sed non mortuus"
Comte Philippe Walsh de Serrant Chevalier de Saint-Louis Marechal de Camp (1763-1852) |
Blason Walsh |
Charles-Edouard Augustin de Walsh-Serrant (1746-1820), lieutenant-général |
Extraction chevaleresque : l'an 1174, noblesse jurée dans l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dit de Malte.
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Wikipedia Kilkenny Castle
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Castlehale - Home of the Lord of the Mountain
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Arthur Walsh, 2nd Baron of Ormethwaite Arthur Walsh, 2nd Baron Ormathwaite (14 April 1827 – 27 March 1920) was a British Conservative Party politician, the son of John Walsh, 1st Baron Ormathwaite. He was elected as a Member of Parliament (MP) for Leominster in 1865, resigning in 1868 by becoming Steward of the Manor of Northstead. This allowed him to stand for Radnorshire and replace his father in the by-election that ensued after the latter was elevated to the peerage. Walsh was appointed Lord Lieutenant of Radnorshire in 1875, a post he held until 1895. He succeeded his father in the barony in 1881 and died in 1920 Link to wikipedia Arthur Walsh 2nd Baron Ormathwaite |
Famille Walsh de Serrant
La famille Walsh de Serrant est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire d'Irlande fixée ensuite en Bretagne et Anjou[1]. SommaireHistoireOrigineLa famille Walsh serait originaires du Pays de Galles où elle possédait le titre de baron à la fin du XIe siècle[2]. Elle se divisa en deux branches au cours du XIIe siècle, l'une restant au Pays de Galles, l'autre s'installant en Irlande pendant la conquête de cette île par le Royaume d'Angleterre. Dès lors, la branche qui s'y installa fut connue sous le nom de Brenagh (Breton dans la langue du pays) et de Walsh (Wallensis en latin, Gallois en français) rappelant son origine galloise[3]. En 1174, Philippe Walsh (dit "Le Breton") tua de sa main l'amiral de la flotte danoise qui avait envahie le pays, ce qui apporta un grand prestige à sa famille[4]. Fixée en Irlande, elle acquit des possessions dans le Comté de Kilkenny jusqu'à la Première révolution anglaise. Installation en FranceL'invasion de l'Irlande par Oliver Cromwell à partir de 1649, entraîna de vastes expropriations des propriétaires catholiques au profit des protestants. Jacques Walsh en fut l'une des victimes et ses terres furent confisquées en 1654. Il se réfugia à Dublin jusqu'à la restauration monarchique et l'avènement de Charles II en 1660. Malgré les promesses du souverain, les terres confisquées aux catholiques ne furent jamais rétrocédées. Jacques Walsh se réfugia alors en France où il reçut sa lettre de naturalité en 1670[5]. Il eut pour fils Phillip Walsh (1666-1707) qui émigra à son tour en France à la suite du Traité de Limerick et s'installa à Saint-Malo où il épousa sa compatriote Anne White le 11 janvier 1695[6]. La reconnaissance de noblesseLe 20 octobre 1745, Antoine-Vincent Walsh (1703-1763) fut fait "comte et pair d'Irlande" par le prétendant jacobite Jacques François Stuart[7] grâce au zèle avec lequel il a servi son fils, Charles Édouard Stuart, lors de l'expédition de 1745. Cette reconnaissance permit à Antoine-Vincent d'être reconnu par un arrêt du Conseil d'État du 10 novembre 1753 comme "noble de nom et d'armes"[8], le maintenant donc dans la noblesse dite d'ancienne extraction. Cette reconnaissance fut étendue à Patrice-Marc Walsh et François Jacques Walsh le 15 août 1754[9].
L'achat des terres de Serrant en 1749[10] par Antoine-Vincent Walsh pour le compte de son frère François-Jacques et l'érection de celles-ci en comté de Serrant en 1755[3] couronnèrent l'insertion de la famille Walsh dans la noblesse de France. Elle fut reçue aux Honneurs de la Cour en 1770, 1771, 1774, 1785 et 1786[1]. Illustrations familiales
TitresLa famille Walsh reçut les titres suivants[1] :
Châteaux, seigneuries, terres
ArmoiriesD'argent au chevron de gueules accompagné de 3 phéons (fers de lance) de sable, les pointes en haut. La famille Walsh de Serrant a aussi comme armoiries un cygne transpercé d'une fleche, en rapport a l'un de leurs ancêtres, qui aurait été touché par une fleche, qui serait tombé dans les douves et qui aurait rencontré un cygne lui-même transpercé d'une fleche, les deux auraient survécu. AlliancesLes principales alliances sont : Burke, O'Donnell, O'Dempsey, O'Carrol, O'connor, Power, Fitz-Gérald, Tobin, Butler, Sheffield of Mulgrave, Sutton, White, O'Shiell, Harper, Southwell, de Choiseul-Beaupré, de Lespinay, de Rigaud de Vaudreuil, Bouhier de La Bréjolière, de Certaines, de Scépeaux, de Gimel de Tudeils, de Schomberg, d'Héricy, de Cossé-Brissac, de La Trémoille, de Méneval, de Diesbach de Belleroche, de Bouillé, Rogon de Carcaradec, Le Gouvello de La Porte, de La Jaille, de Chabot, Fourché de Quéhillac, de Flavigny, Marion de Procé, Williamson, de Fremond de La Merveillère, de Grimaudet de Rochebouët, de Rougé, Thursby-Pelham, de Schaetzen, de Lestapis, de L'Estourbeillon, de Ghaisne de Bourmont, Le Moniès de Sagazan, de Baglion de La Dufferie, de La Chapelle, de Raguenel de Montmorel, le Rouge de Guerdavid, etc. Galerie de portraits
Bibliographie
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Jacobite Peerage
https: // www . debretts . com / product / debretts-peerage urope and recognised by France, Spain and the Papacy. |
Blason = Cygne navré, c'est à dire percé d'une flèche Motte-Houdancourt (la) = duché créé en 1830 pour Olivier-Louis de Walsh-Serrant. Titre éteint en 1940 avec la 3e duchesse Elisabeth de Cossé-Brissac.
History and songs |
En 1749, changement de propriétaire ! Voici les Walsh, une famille d'armateurs d'origine irlandaise installée à Nantes. De cette époque datent le parc à l'anglaise et les deux pavillons d'angle. Les sieurs Walsh sont donc irlandais. Oui, mais nés en France ! Ils servent fidèlement leur pays, en plus. Alors, Louis XV fait comte de Serrant François-Jacques Walsh en 1755 !
C'est là qu'on en apprend un peu plus sur la lignée des Walsh... vieille lignée, oulaa ! Effectivement, les lettres patentes de Louis mentionnent le premier de la lignée : « Philippe Walsh, surnommé le Breton, en irlandais Brenagh, qui en 1174 tua de sa main l'amiral de la flotte danoise qui avait envahi son pays, il s'acquit par là une gloire immortelle et de grandes possessions en Irlande... » On sait aussi qu'une de leur branche s'installe en Angleterre, l'autre en Irlande au XIIe siècle. Plus tard, la famille vient s'installer à Saint-Malo avant de se disperser, notamment dans les Pays-de-la-Loire. A Nantes, les Walsh seront de grands armateurs ! Même que la comtesse Walsh, née Louise de Vandreuil, deviendra « comtesse de l'Empire et dame du palais » de Napoléon Ier et de Joséphine ! A la Révolution, on épargne le château : et oui, les châtelains étant d'origine étrangère, pas touche donc... |
Sommaire ANTOINE WALSH
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Le du Teillay
Owned by Antoine Walsh (later to become Count de Serrant) a privateer out of St. Malo with Iriish ancestors. The frigate Le du Teillay, armed with 18 guns, 24 swivels, and carrying a crew of 67 men, left Bon Anse, Saint-Nazaire on Friday July 3, 1745 (all dates N.S.–eleven days ahead of O.S.) to sail to Belle-Île and meet l'Elisabeth (a French man-of-war of 64 guns supplied by Walter Rutledge), which did not arrive until 11am on July 13th. They left for Scotland at 5am on Thursday July 15, 1745. |
Du Teillay |
Prince Charles Edward taking leave of Antoine Walsh at Loch nan Uamh, by an unknown artist, cl 745. The Prince is giving Walsh letters for his father, James |
Antoine Walsh Comte Antoine Walsh de Serrant (1744/1817) Second époux de Louise de Rigaud de Vaudreuil |
Charles Edward Stuart, also known as Bonnie Prince Charlie, lands with just seven companions on the Isle of Eriskay, Scotland. His aim is to raise a Jacobite army and restore his family to the throne of the Kingdom of Great Britain. |
Prince Charles Edward taking leave of Antoine Walsh at Loch nan Uamh, by an unknown artist, cl 745. The Prince is giving Walsh letters for his father, James |
Antoine Walsh |
La Doutelle |
BIOGRAPHIE ANTOINE WALSHANTOINE WALSH |
FRANCOIS JACQUES WALSH
François-Jacques Walsh et de Serrant,
ParentsUnion(s) et enfant(s)Frères et sœurs
Baron d'Ingrandes, de Bescon et de Plessis-Macé, seigneur de Champtocé, Saint-Germain des Prés, Saint-Georges sur Loire, Saint Augustin des Bois, Petit Paris, Saint Léger, les Essards, Linière, Saint Martin du Fouilloux, Epire, Savénière, etc...
Maintenu noble au Conseil d'Etat le 15 août 1754. Créé comte de Walsh-Serrant, suite à l'érection en comté de la terre de Serrant, par Louis XV de Bourbon, avec lettres patentes de mars 1755. François Jacques Walsh (1704-1782), député de France à Cadix en Espagne, puis armateur nantais de la traite négrière, l'un des dix enfants du capitaine-corsaire Phillip Walsh, fut nommé 1er comte de Serrant par Louis XV en 1754 a fondé une dynastie de négriers nantais, avec son frère Antoine Walsh, son associé Etienne Meslé de Grand-Clos faisant la même chose à Saint-Malo. Il a épousé Mary Harper (d'origine irlandaise comme lui), en 1743 à Cadix. BiographieLa famille "Walsh de Ballynacooly" venait du conté de Kilkenny en Irlande, et émigra en France après le Traité de Limerick de 1791, consécutif à la Glorieuse Révolution britannique. En 1750, il a fait à François Jacques Walsh un cadeau magnifique, pour ses 46 ans, alors que les enfants des deux frères sont très proches. Il lui achète pour 840 000 livres, à Madeleine Diane de Vaubrun, duchesse d'Estrée, le Chateau de Serrant, à Saint-Georges-sur-Loire, dans le Maine et Loire, dont il aménage la décoration intérieure et crée un parc à l'anglaise[3]. Les armoiries de la famille Walsh, « un cygne navré », c'est-à-dire percé d'une flèche, figurent encore sur la façade du château, et de nombreux portraits et souvenirs y sont encore. Un des fils que François Jacques eut avec Mary Harper, Antoine Joseph Philippe Walsh de Serrant se marie en première noce avec Renée de Choiseul-Beaupré, puis devenu veuf avec Louise Elisabeth Charlotte de Rigaud de Vaudreuil qui héritera du titre et du château. Le fils d'Antoine Walsh, " Antoine Jean Baptiste Paulin Walsh", dit "Milord", héritier de la Société d'Angola grand armateur du port de Nantes, a épousé en 1765 à Saint-Georges-sur-Loire, sa cousine Marie Joséphine Dorothée Walsh de Serrant (1748-1786)[4], qui n'est autre que la fille de François Jacques Walsh[3]. Son père avait offert le château au père de sa femme en 1750. Il devint propriétaire à Limonade et Ouanaminthe, au sud de l'île de Saint-Domingue en y possédant les habitations la Poterie et Thiverny mais devra s'exiler et mourut le 26 avril 1798 à Kingston à la Jamaïque. Parmi ses cinq fils, Antoine Olivier fut chanoine au Vatican. Jean Baptiste François Walsh d'Angers, dit "Théobald"[5] fut domicilié à Torbeck, également au sud de Saint-Domingue puis membre du club Massiac, groupe de planteurs blancs opposés à l'application des droits de l'homme dans les colonies au moment de la Révolution française. Après la révolte de Toussaint Louverture de 1791, dans l'île de Saint-Domingue, Antoine Anthime Walsh de Chassenon et "Théobald" embarquèrent à Nantes le 8 janvier 1792 vers Leogane. Début 1792, éclata une violente révolte des esclaves dans la région de Platons. "Les blancs de l'arrondissement des Cayes étaient donc inquiets et maintenaient un état d'alerte permanent dans la région. Le 6 aôut 1792, dans le but de mater la rébellion des platons, de Blanchelande dirigea contre eux trois colonnes de troupes fortes plus de quinze cents hommes commandés respectivement par le colonel de Thiballier, les capitaines Deschet et Sanson". "Théobalde" en faisait partie et fut tué ce même jour.
Notes et références
La mort de Jean - Baptiste - François - Joseph WALSH dit "Théobalde"D'après l'attestation du sous-chef d'administration de la Marine chargé de la partie des classes de Nantes: "Les citoyens Antoine Anthime Walsh de Chassenon, âgé de cinquante six ans, et Jean Baptiste François Joseph Walsh, d'Angers, âgé de vingt trois ans, se sont embarqués à Nantes, en qualité de voyageurs, aux frais de la République, par ordre du Ministre, du 8 janvier 1792, sur le navire Le Magnifique, capitaine le citoyen Pierre Hardouin, expédié le trente et un du même mois allant à Léogane". Ceci ne nous explique pas les raisons du voyage et des conditions de transport ? ... Jean-Baptiste était domicilié paroisse de Torbec à Haïti, quand il mourut assassiné. D'après la déposition de deux anciens soldats recuillie à l'Hôtel Dieu d'Angers, où ils étaient hospitalisés: -Charlemagne Lenglet, sergent du 73ème régiment ci-devant Royal-Comtois, natif de Mireveau, département de la Somme, -et Jean-Baptiste Nicolas Bournaveau, grenadier au même régiment, natif de la ville d'Orléans, département du Loiret, qui ont été témoins de la mort du jeune Théobald Walsh, ont déclaré "qu'étant dans l'affaire du Platton qui a eu lieu au Cail dans la partie Sud de Saint-Domingue les premiers jours d'août dernier (1792), ils ont appris du citoyen Déchet, capitaine audit régiment sous le commandement duquel ils étaient, que le citoyen Théobald Walsh, fils de (en blanc) Walsh, dit Milord, a été tué par des nègres dans ladite affaire en se battant". Son père serait mort en exil à Kingston (Jamaïque) le 26 avril 1798SRC = Wiki François-Jacques Walsh Catégories Acceuil : Naissance en 1704 Décès en 1782 Armateur BiographieOrigines et familleIl est le fils de Phillip Walsh (1666-1708), de la famille "Walsh de Ballynacooly " dans le comté de Kilkenny en Irlande . Emigré en France après le Traité de Limerick de 1791, consécutif à la Glorieuse Révolution britannique, Phillip Walsh s'établit à Saint-Malo où, en 1695, il épouse Anne White (1675-1727). Francois Jacques est leur septième enfant. Parmi ses frères, on doit citer les noms de Patrice Marc, armateur à Morlaix (1701-1790) et surtout d' Antoine (1703-1763), un des plus grands armateurs négriers de Nantes au milieu du XVIIIème siècle, fondateur de la société d'Angola. CarrièreFrançois Jacques s'établit d'abord à Cadix où il est député de France. En 1743, il y épouse Mary Harper, elle aussi d'origine irlandaise ; de ce mariage, naîtront 10 enfants. Il revient ensuite en France et s'établit à Nantes, où se trouve déjà son frère Antoine. Il est aussi associé à un Malouin, Etienne Meslé de Grand-Clos. Le seigneur de SerrantEn 1750, à l'occasion de l'anniversaire de François Jacques, Antoine lui fait cadeau de la seigneurie de Serrant, situé à Saint-Georges-sur-Loire, achetée 840 000 livres à Madeleine Diane de Vaubrun, duchesse d'Estrée. François Jacques fait faire des travaux de décoration intérieure du château et crée un parc à l'anglaise[4]. Les armoiries de la famille Walsh, « un cygne navré », c'est-à-dire percé d'une flèche, figurent encore sur la façade du château, et de nombreux portraits et souvenirs y sont encore. En 1754, la seigneurie de Serrant est érigée en comté par lettre patente de Louis XV. PostéritéSon fils, Antoine Joseph Philippe Walsh de Serrant (1744-1817), lieutenant-général des armées du roi, se marie en première noce avec Renée de Choiseul-Beaupré (1742-avant 1795), puis, en 1795, avec Louise Rigaud de Vaudreuil (née en 1770-après 1817). Sa fille, Marie Joséphine Dorothée Walsh de Serrant (1748-1786)[5] épouse en 1765[4] un fils d'Antoine Walsh, son cousin Antoine Jean-Baptiste[6], dit "Milord", héritier de la Société d'Angola grand armateur du port de Nantes . Il s'installe à Saint-Domingue, à Limonade et Ouanaminthe, au sud de l'île, où il possède les plantations de la Poterie et Thiverny. Il devra s'exiler pendant la Révolution française et meurt le 26 avril 1798 à Kingston à la Jamaïque[7]. Son petit-fils, Jean Baptiste François Walsh (1769-1792), fils de Marie Joséphine, dit "Théobald"[8] est aussi installé à Saint-Domingue, à Torbeck, également au sud de l'île. Pendant la Révolution, il est membre du club Massiac, groupe de planteurs blancs opposés à l'application des droits de l'homme dans les colonies. Suite à la révolte de Toussaint Louverture en 1791, il embarque à Nantes le 8 janvier 1792 vers Leogane. Le 6 aôut 1792, il est tué au combat dans une colonne formée dans le but de mater la rébellion dans la région de Platons. |
PIERRE-JACQUES MESLE DE GRANCLOSPierre-Jacques Meslé de Grandclos (mort en 1806) fut l'un des plus riches négociants et armateur de son époque à Saint-Malo , qui fit fortune grâce au commerce triangulaire avec l'Afrique et les Antilles. BiographieD'origine rurale, sa famille monte rapidement l'échelle sociale, grâce à la Marine Royale et à son implication dans la vie de la Cité corsaire 1 . Son père, Jacques Meslé de Grandclos, fut le dernier théologial (1768-1789) de Saint-Malo, qui traita successivement le traité de la justice considérée par rapport aux lois modernes, le traité des lois, le traité des Péchés, et autres matières proposées pour les conférences ecclésiastiques. Pierre Jacques Meslé de Grandclos devient enseigne de vaisseau à 13 ans, puis capitaine de vaisseau à 24 ans, alors que son grand-père Etienne Meslé de Grandclos avait dû attendre l'âge de 35 ans pour exercer cette fonction, au service de l'armement de Jacques Walsh , lui-même grand-père d' Antoine Walsh , le plus grand armateur négrier du Port de Nantes dans les années 1750 2 . Pierre-Jacques Meslé de Grandclos devint dans les années 1760 l'un des premiers armateurs de la Traite négrière dans la ville de Saint-Malo, puis en France, selon l'historien Alain Roman. Sur 166 voyages en trente ans, on compte 35 expéditions de Traite négrière et 30 voyages aux Antilles . Son carnet d'adresses compte plus de 700 noms, dont la moitié à Paris. Entre 1756 et 1792, sur les 17 plus gros armateurs malouins , 12 ont été négriers, selon les travaux de l'historien Alain Roman. Le grade de capitaine permet d'être intéressé à l'armement, avec des parts dans la société. Il devient armateur, avec son père Jacques, à l'âge de 28 ans, puis pour son propre compte à 34 ans, en 1762, en pleine guerre de Sept Ans , dans une ville où les grandes familles nouent des alliances conjugales. Son père avait épousé Marie-Thérèse, fille de l'armateur Jean Fouasson et de Julienne Harrington , elle-même fille de Catherine Danycan. Pierre-Jacques épouse lui en 1753 Pauline Félicité Le Bonhomme, fille d'un des plus gros armateurs de la première moitié du XVIII e siècle. Sa sœur Marie épouse son petit-cousin Louis-Marie Harrington , qui deviendra l'un des premiers capitaines de Pierre-Jacques Mesle de Grandclos, avant de s'installer lui-même comme armateur 3 . Pierre Jacques Meslé de Grandclos fut en 1747 lieutenant à bord de navires commandés par François-René de Chateaubriand , alors âgé de dix années de plus que lui. Juste avant la Révolution française, il sent que les choses risquent de mal tourner à Saint-Domingue pour ses affaires et investit dans des plantations de coton sur l' île de Sapelo , qui accueillit en novembre 1790 un groupe d'aristocrates bretons, Nicolas Magon de la Villehuchet , Charles Pierre César Picot de Boisfeuillet et Christophe Poulain Dubignon , ce dernier y restant planteur de coton jusqu'en 1825. Pierre Jacques Meslé de Grandclos décède en 1806 et son fils, Stanislas, devient maire de Villers-Bocage (Calvados) en 1810 4 . Des traces de son influence existent à Saint-Malo, avec le manoir La Malouinière de la Baronnie bâtie à la fin du XVII e siècle par les Eon, puissante famille d'armateurs, racheté ensuite par Pierre-Jacques Meslé de Grandclos puis saisi à la Révolution française 5 . |
PHILLIP WALSHPhillip Walsh, né en 1666 à Dublin, mort en septembre 1708 au large de l' île de l'Ascension, est un capitaine corsaire malouin d'origine irlandaise et un négociant de Saint-Malo.
BiographieOrigines Philippe De WALSH, armateur à Saint-Malo et capitaine-corsaire, a créé le régiment De WALSH, régiment d'infanterie irlandais du Royaume de France en 1697.
Jacques De WALSH, son père, a eu ses domaines de Ballynacooly (montagnes des WALSH du comté de Kilkenny) de confisqué en 1665 pour avoir aidé le petit-fils de Jacques II, le Prince Charles Edward Stuart, dans son souci de récupérer le trône britannique au nom de la dynastie Stuart. Il est issu de la famille "Walsh de Ballynacooly [réf. nécessaire] 2 ", du comté de Kilkenny en Irlande . Il est le fils de James Walsh, capitaine de vaisseau, et de Margaret Walsh (de Carrickmines). Dans le courant du XVIII e siècle , ses descendants ont produit une généalogie acceptée par Chérin , établissant leur noblesse d'extraction. La famille originaire du Pays de Galles , se serait établie en Irlande au XII e siècle 3 . Carrièreil émigre en France avec son père à la suite du roi d'Angleterre renversé en 1688 Jacques II, après le traité de Limerick (1691). Il s'établit à Saint-Malo vers 1695 et s'affirme comme l'un des bons capitaines corsaires de sa génération. Il commanda des navires armés pour pratiquer la « petite course » dans les eaux des îles britanniques. De 1691 à 1708, il commande 11 navires malouins, dont 6 corsaires. L'histoire signale ses exploits dans l'Océan Indien avec le Rubis (56 canons) et le Diligent (50 canons) pendant la guerre de Succession d'Espagne. En 1707, il est recruté par Beauvais Le Fer pour commander le vaisseau le Curieux pour la première expédition de Moka [1]. Il part de Brest le 6 janvier, fait une longue escale à Cadix, avant de contourner l'Afrique et d'aller piller 1500 tonnes de café de qualité supérieure dans le comptoir hollandais de Moka, au Yemen. Moka est alors une ville de 10 000 habitants, le principal marché de la côte d'Arabie en ce qui concerne le négoce du café. Il capture l'indiaman hollandais le Vainqueur près de l'île d'Ascension et meurt en mer peu de temps après. FamilleDe son mariage avec Anne White (1675-1727), elle aussi d'origine irlandaise, sont nés dix enfants dont Patrice-Marc, Antoine et Philippe. L'aîné des dix enfants, Patrice-Marc (1701-1790), débute à St-Malo dans le commerce morutier, puis se fixe à Morlaix, où il pratique le commerce avec les Antilles et la Louisiane, avec une flottille de trois à quatre navires dont l'un est commandé par son quatrième frère, Philippe (né en 1706). Le cadet, Antoine (1703- 1763), devient dans les années 1750, le plus grand armateur du port de Nantes, en fondant la Société d'Angola. Le troisième, François Jacques ( 1704-1782), est fait 1er comte de Serrant par lettre patente du roi Louis XV de 1754. Il est l' armateur pour qui travaille Etienne Meslé de Grand-Clos, grand-père de Pierre-Jacques Meslé de Grandclos, qui devient dans les années 1760 le premier armateur et premier négrier de Saint-Malo. Dans le courant du XVIIIe siècle, les Walsh ont produit une généalogie acceptée par Chérin, établissant leur noblesse d'extraction. La famille originaire du Pays de Galles, se serait établie en Irlande au XIIe siècle [2].
Bibliographie
Phillip Walsh, né le 12 août 1666 à Dublin (Irlande), mort en septembre 1708 à Massali (Madagascar) de la fièvre jaune, est un négociant et capitaine corsaire d'origine irlandaise, réfugié jacobite en France à Saint-Malo.
Origines Phillip Walsh est issu de la famille "Walsh de Ballynacooly", du comté de Kilkenny en Irlande. Il est le fils de James Walsh, capitaine de vaisseau, et de Margaret Walsh (de Carrickmines). Les Walsh sont des Cambro-Normands. Dans le courant du XVIIIe siècle, ses descendants ont produit une généalogie acceptée par Chérin, établissant leur noblesse d'extraction. La famille originaire du Pays de Galles, se serait établie en Irlande au XIIe siècle. Carrière Phillip Walsh émigre en France avec son père, à la suite de Jacques II, roi d'Angleterre renversé en 1688 après le traité de Limerick (1691). Il s'établit à Saint-Malo vers 1695 et s'affirme comme l'un des bons capitaines corsaires de sa génération. Il commande des navires armés pour pratiquer la « petite course » dans les eaux des îles britanniques. De 1691 à 1708, il commande 11 navires malouins, dont 6 corsaires. L'histoire signale ses exploits dans l'Océan Indien avec le Rubis (56 canons) et le Diligent (50 canons) pendant la guerre de Succession d'Espagne. En 1707, il est recruté par Beauvais Le Fer pour commander le vaisseau le Curieux pour la première expédition de Moka de la compagnie des Indes orientales. Il part de Brest le 6 janvier, fait une longue escale à Cadix, avant de contourner l'Afrique et de faire route vers Moka, au Yémen, comptoir alors hollandais. Moka est alors une ville de 10 000 habitants, le principal marché de la côte d'Arabie en ce qui concerne le négoce du café. En chemin, il capture l'indiaman hollandais le Vainqueur près de l'île d'Ascension, fait escale à Mahajanga sur Madagascar où il meurt le 11 septembre 1708 de la fièvre jaune, sans être allé au bout de l'expédition. Famille De son mariage en 1695 avec Anne White (1675-1727), elle aussi d'origine irlandaise, naîtront plusieurs enfants. L'aînée est Marie Anne (née en 1695), suivie par Jean (1697) et Hélène (1699-1732). Le 4e, Patrice Marc (1701-1790), est à l'origine des Walsh de Chassenon. Il débute à Saint-Malo dans le commerce morutier, puis se fixe à Morlaix, où il pratique le commerce avec les Antilles et la Louisiane, avec une flottille de trois à quatre navires dont l'un commandé par son frère Philippe. En 1728, il épouse à Morlaix Marie-Anne Crainisborough (1708-1743), qui lui donnera quatre enfants. Parmi eux, Antoine Anthime partira vivre à Saint-Domingue. Le 5e est Antoine Vincent, généralement appelé Antoine Walsh (1703-1763), qui sera fait comte Walsh (donc Lord) par le prétendant jacobite au trône d'Angleterre et d'Irlande. Grand armateur négrier de Nantes vers 1750, il est le fondateur de la Société d'Angola. En 1741, il épouse Mary O'Shiell, fille d'un autre armateur notable de la communauté des Irlandais de Nantes. Le 6e, François Jacques (1704-1782), est à l'origine des Walsh de Serrant. Il est armateur à Nantes, associé à un Malouin, Étienne Meslé de Grand-Clos, grand-père de Pierre-Jacques Meslé de Grandclos, qui, dans les années 1760, sera le premier armateur et premier négrier de Saint-Malo, mais aussi aux affaires de son frère Antoine. Le 7e, Philippe (né en 1706) est capitaine de navire, puis négociant à Cadix, ville espagnole où séjournent régulièrement des émigrés irlandais en France, notamment malouins, mais aussi nantais. Les liens entre les trois principales familles Walsh sont étroits et renforcés par des intermariages aux générations 3 et 4 : Antoine Jean-Baptiste Paulyn Walsh, fils d'Antoine, et Marie Josèphe Dorothée Walsh de Serrant dans les années 1770 ; Jean-Baptiste Walsh (fils du précédent) et Dorothée Agathe Walsh de Chassenon en 1791. |
SOCIETE D ANGOLALa Société d'Angola est une société créée à Nantes en France en 1748 pour faire la traite des noirs sur la côte de l' Angola .
HistoriqueLa famille Walsh a créé le 7 septembre 1748 dans le port de Nantes une société par actions qui a pour but de pratiquer la traite des noirs le long de la côte éponyme, avec un capital de 1 600 000 livres (dans les faits 2 millions de livres tournois sont réunies. Elle contrôle à elle seule 28% de tous les armements négriers de Nantes 1 . Cette société adopte la même démarche que la Compagnie du Sénégal et la Compagnie royale d'Afrique créées en 1673 : mobiliser des capitaux pour armer des navires plus grands. Avec la Société Grou et Michel , sa grande rivale à Nantes, contrôlée par la famille parisienne de Jean-Baptiste Grou , arrivé à Nantes en 1689 à l'âge de 20 ans 2 . C'est alors 49% de la traite négrière qui est entre les mains de deux armateurs. En novembre 1748, la Société Grou et Michel fusionne avec d'autres pour se fondre dans la Compagnie de Guinée au capital de 2,4 millions de livres. Le fondateur de la Société d'Angola, Antoine Walsh , grand armateur de la ville et l'une des figures des irlandais de Nantes . La liste des 26 actionnaires ne comprend qu'un seul autre Nantais, Du Chatel, pour 175 000 livres, qui n'est autre que le fils du banquier Antoine Crozat . La haute finance parisienne et l'administration supérieure de la Compagnie des Indes sont mieux représentées : le financier Paris de Montmartel investit 375 000 livres, les banquiers Tourton et Baur 375 000 livres chacun, et Michau de Montaran , commissaire du roi auprès de la Compagnie et ancien trésorier des États de Bretagne, investit 50.000 livres. Notes et références |
Château de Serrant |
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Début construction | XVIe siècle | ||
Fin construction | XVIIe siècle | ||
Propriétaire initial | Charles de Brie | ||
Propriétaire actuel | le prince et la princesse Charles de Mérode | ||
Protection | classé Monument historique 29 septembre 1948[1] | ||
Coordonnées |
47° 24' 54? N
0° 44' 40? W
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47.415059, -0.744551 |
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Pays | France | ||
Région | Pays de la Loire | ||
Département | Maine-et-Loire | ||
Commune française | Saint-Georges-sur-Loire | ||
HistoriqueLe château de Serrant est situé à Saint-Georges-sur-Loire, dans le département du Maine-et-Loire, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest d'Angers.
Il s'agit d'un château de style essentiellement Renaissance.
À la fin du XVIe siècle, le propriétaire, Charles Péan de Brie, dépêche l'architecte angevin Jean Delespine pour construire un corps de logis bâti autour d'un escalier à double volée contrariée. Il est aussi prévu deux ailes en retour. Mais Charles de Brie se trouve à court d'argent et les travaux ne peuvent pas être achevés immédiatement. En 1603 la propriété est saisie, puis vendue à Scipion Sardini.
En 1636, Guillaume Bautru en devient propriétaire; il achève les travaux en respectant les plans d'origine ; l'homogénéité du style est sauvegardée. Le domaine passe par la suite aux marquis de Vaubrun. En 1749, François Jacques Walsh, armateur nantais, devient seigneur de Serrant en achetant le domaine à Madeleine Diane de Vaubrun, duchesse d'Estrée. Il est frère d'Antoine Walsh, un des principaux armateurs nantais à cette époque. Les Walsh réaménagent la décoration intérieure, créent un parc "à l'Anglaise", édifient les deux pavillons, la monumentale grille d'honneur qui porte leur armes. En 1754, la seigneurie de Serrant est érigée en comté par lettre patente de Louis XV. |} On dit que lors d'une visite Napoléon Ier, dont l'épouse Joséphine eut comme dame d'atours une châtelaine de Serrant, fut impressionné par son escalier d'honneur. En 1830, Valentine Walsh de Serrant, petite-fille de François-Jacques, épouse Charles Bretagne Marie Joseph, duc de La Trémoïlle. En 1939 la duchesse de La Tremoille mit le château à la disposition de l'Etat pour y abriter des oeuvres des musées nationaux (Corinne Bouchoux "Rose Valland, la résistance au musée" - Geste éditions / Archives de vie, 2006, p.46). Le dernier du nom étant mort jeune et sans postérité dans l'incendie d'un château anglais en 1925, l'important patrimoine familial, dont Serrant, a été transmis à leurs parents les princes de Ligne-La Trémoille. Cette importante demeure très bien entretenue, abrite, outre un riche mobilier ancien, le "fonds Duchatel", archives d'un ministre de Louis-Philippe Ier, père d'une duchesse de La Trémoille qui fut proche d'Adolphe Thiers, a été classé Monument Historique par arrêté du 29 septembre 1948, ainsi que le tombeau en marbre sculpté du marquis de Vaubrun, superbe témoignage d'art funéraire du XVIIIème siècle. ArchitectureLes douves datent du château médiéval préexistant.Le logis est construit autour d'un escalier à double volée contrariée en pierre à voûtes décorées de caissons[1]. Le parc à l'anglaise du XVIIIe siècle entoure le château et diverses dépendances, le colombier, l'orangerie les écuries et les autres communs. Sieurs de SerrantUn grand nombre de sépultures et de tombeaux des sieurs de Serrant se trouvaient en l'abbaye de st-Georges sur Loire,certaines furent relevées par Gaignières et se trouvent soit à la BNF soit à la Bodléian Voir aussiLiens externesLa façade sud. |
WALSH DE SERRANT
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1 Philip Bretnagh, a nephew of Rees ap Griffith, Prince of South Wales 2 Howel (or Hoyle) Bretnagh, who built Castle Hoel 3 Griffin Bretnagh 4 Adam Bretnagh (1st degree) m. Catherin BURKE 5 Walter Bretnagh !1327 of Castelhowel m. Cecilia O'DEMPSIE 6 Robert Bretnagh of Castelhowell m. Eleanor O'CAROLL 7 Philip Bretnagh of Castelhowell m. Mary O'CONNOR 8 Walter Bretnagh of Castelhowell m. Catherine BUTLER 9 Edmund Bretnagh Walsh +1443 m. Joan BUTLER of Poulisherry 10 Robert Bretnagh Walsh +10/12/1501 m. Catherin POWER of Donhill 11 Walter Walsh of Castelhowell +1537 12 Edmund Bretnagh Walsh, m. 1° ??, m. 2° Margaret FITZGERALD +1560, d. of the earl of Kildare's second son 13 Robert Walsh, lord Shancahir +18/10/1557, m. Helen Tobin of Cumshinagh 14 Walter Walsh +1619, m. Ellis Butler, d. of 1st Viscount of Mountgarret 15 James Walsh of Ballynacooly, m. Anne Tobin of Cumshinagh 16 Richard Walsh of Ballynacooly, m. Elizabeth Sutton 17 John Walsh of Ballynacooly, m. Mary Schattick 18 James Walsh of Ballynacooly, m. Margaret Walsh of Carrickmines 19 Philip Walsh +1708, m. Anne Whyte 20 Anthony or Antoine, Earl Walsh +1763, m. Marie O'Sheill of Nantes 20 James Francis or François Jacques Walsh, 1st Comte de Serrant +1782, m. Mary HarperSOURCES:
Walsh de Saint Domingue |
Haïti, île des grandes Antilles, fut découverte par Christophe Colomb en 1492 , qui la nomma Hispaniola, elle prit par la suite le nom de Saint-Domingue. Peuplée à l'origine d'indiens qui furent exterminés, Haïti fut colonisée par les Espagnols, qui fondèrent la ville de Saint-Domingue en 1498, mais le traité de Ryswick (fin de la guerre de "la Ligue d'Augsbourg") en 1697, accorda à la France la partie occidentale de l'île, où des colons français s'étaient déjà établis. |
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Une économie prospère essentiellement agricole (canne à sucre, café, tabac) exploitée sur de grandes plantations (Habitations) nécessitait une main d'oeuvre abondante et bon marché: les esclaves noirs d'Afrique. On arriva ainsi à un déséquilibre de population: 100.000 européens "possédant" 500.000 esclaves ! une situation explosive. L'île était opulente et considérée en Europe comme un établissement modèle, elle fournissait à elle seule les 3/5 de la production des Antilles. |
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1790 |
1790, les colons blancs accueillent favorablement les idées nouvelles, avec l'arrière pensée d'indépendance pour les plus riches , l'idée est dans l'air... En mars, ils fondent leur Assemblée Coloniale à St Marc. Les petits Bancs et les Mulâtres sont fidèles à la Métropole. Premiers pillages de plantations. |
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Philippe Walsh de Serrant Chevalier de Saint-Louis Marechal de Camp (1763-1852) |
1791 | 1791, le 24 avril, Charles Walsh de Serrant écrit en métropole "nous avons eu plus de peur que de mal et nos affaires sont meilleures que nous le croyons...
" Le 10 août 1792, son neveu Jean-Baptiste François Joseph Walsh, connu sous le nom de Théobald était tué dans l'affaire:
attaque du Platon, quartier de Cayes St Louis.
Difficile d'être plus aveugle, Charles lui-même devait perdre ses biens. La Constituante décrète l'égalité des hommes, à la suite de ces mesures les Blancs se soulèvent contre la Métropole. Au mois d'août les esclaves noirs, conduits par Toussaint BREDA dit LOUVERTURE (affranchi, descendant d'un chef africain) se révoltent en criant "Vive le Roi" (Louis XVI étant supposé plus humain). |
1792 | 1792 = Proclamation de la République française le 21 septembre | |
1793 |
1793, mort de Louis XVI. Affranchissement général des esclaves de St-Domingue par le commissaire Sonthonax le 29 août, dans le but de gagner les esclaves à la Révolution et d'affirmer son pouvoir. |
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1794 |
1794, la Convention abolit l'esclavage le 4 février. Toussaint Louverture se rallie à la République. Les colons appellent les Anglais à l'aide, ils sont battus par les Noirs et les Mulâtres, c'est l'occasion de massacres et d'incendies. |
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- L'île de Saint Domingue en 1751 |
1795 |
1795, traité de Bâle, l'Espagne cède à la France la partie orientale de l'île,
la France restitue les territoires espagnols conquis au-delà des Pyrénées.
L'île est réunifiée sur l'initiative de Toussaint Louverture pour le plus grand bien de l'économie locale, il donne le nom d'Haïti au nouvel ensemble. |
1796 | 1796, nomination par la République de Toussaint Louverture au grade de général de l'armée Française, il commande une véritable armée de 20.000 hommes sur le modèle français. |
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Toussaint LOUVERTURE Collection particulière |
1801
1802 |
1801, promulgation d'une constitution propre à Haïti par Toussaint Louverure.
1802, Paix d'Amiens avec l'Angleterre. |
Prise de la ravine aux couleuvres |
1803 | Les chefs noirs Dessalines et Christophe se soumettent et se rallient, Toussaint Louverture,
attiré dans un piège, est envoyé en exil en France où il mourra en
1803. Cette expédition était une erreur et fut un échec
, la fièvre jaune décima l'armée (plus de 15.000 morts) et son chef le général Leclerc en novembre 1803 ;
son successeur Rochambeau (fils) fut battu par les Anglais. Nouveaux massacres et incendies... départ des Blancs vers les autres îles françaises ou la Louisiane. |
1804 | 1804, Dessalines se proclame empereur le 1er janvier, sous le nom de Jacques Ier. | |
1806 | 1806, véritable tyran, Dessalines est assassiné par Christophe et Pétion. | |
1807 |
1807, mort du général Ferrand, successeur de Leclerc, encerclé à Santo Domingo par les Noirs révoltés et assiégé par les Anglais il se suicida. |
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1808 | 1808, l'Espagne, avec l'aide des Anglais , récupère son territoire à l'est de l'île, qu'elle gardera jusqu'en 1814. |
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1809 | 1809, expulsion des derniers Français, qui occupait encore la ville de St-Domingue. Pendant ce temps la partie occidentale de l'île se livre à des guerres intestines et se divise à son tour en deux Républiques: |
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Au NORD, peuplé en majorité de Noirs, capitale Cap-Haïtien, sous les ordres du Général Christophe. |
Au SUD, peuplé en majorité de Mulâtres, capitale Port-au-Prince, sous les ordres de Pétion. |
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Henri Christophe fonde une république, dont il devient Président, son armée écrase Pétion. Nomination de Jean-Gabriel Peltier comme Chargé d'affaires auprès de Georges III d'Angleterre. | 1807 | Pétion fonde une république, dont il devient Président. |
1810 | Débarquement aux Cayes de Rigaud, qui proclame une nouvelle république au Sud. | |
Christophe proclame la royauté et prend le nom de Henri Ier. | 1811 | Création d'un troisième état. |
1814 | 1814, Louis XVIII envoie 3 émissaires à St Domingue, la mission Dauxion, qui se termine par un échec et la mort de Franco de Medina, mission que Jean-Gabriel Peltier avait refusée. | |
1816 | Pétion donne une constitution à sa république. | |
1818 | Mort de Pétion. | |
Henri Ier choisit de se suicider, sa politique autoritaire entraînant un soulèvement. | 1820 | Boyer succède à Pétion. Réunion du Nord et du Sud. |
1821 | 1821, indépendance éphémère de la partie orientale de l'île 1822, Réunification de l'île par Boyer qui envahit la partie orientale. |
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1825 | 1825, convention entre la France et Haïti: reconnaissance de l'indépendance et indemnisation des colons (cette dette sera payé jusqu'en 1938 à la France). Reconnaissance par la Grande-Bretagne. | |
1843 |
1843, renversement de Boyer. |
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1844 | 1844, L'île est à nouveau séparée, définitivement en 2 états: |
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-Partie occidentale (République d'Haïti), langue officielle le français, superficie 270750 km², 8,2 millions d'habitants, capitale Port-au-Prince. |
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-Partie orientale (République Dominicaine), langue officielle l'espagnol, capitale Saint-Domingue. |
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Dorénavant ce seront deux peuples, deux histoires. | Tugdual de LANGLAIS | |
Jean-Gabriel PELTIER |
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Deux frères Walsh ou Serrant Polycap et Pelligrine enfants avec esclaves Connexion US/UK Black Glenda Serrant Joseph Serrant, né le 10 janvier 1767 à Saint-Pierre de la Martinique et mort le 7 novembre 1827 à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, est un général français de la Révolution et de l'Empire Joseph Serrant est le fils d'Antoine Serrant, planteur, et d'une mulâtresse nommée Élisabeth https://fr.wikipedia.org / wiki / Refugiés_français de Saint-Domingue en Amérique Refugiés_français de Saint-Domingue en Amérique Près de 20 000 réfugiés français de Saint-Domingue ont fui en Amérique, dans les années 1789 à 1806, essentiellement dans le Sud des États-Unis, qui comptait peu d'habitants à cette époque, mais aussi dans d'autres îles de la Caraïbe (notamment Cuba). Ils font doubler la population de La Nouvelle-Orléans en quelques années, et lancent la culture du coton aux États-Unis, une jeune nation qui passe de 9 % à 70 % de l'offre mondiale de coton entre 1791 et 1810[1]. À la fin du XVIIIe siècle, Saint-Domingue produit plus de sucre que toutes les îles britanniques réunies. Le coton est aussi en plein essor, et la révolution du café de Saint-Domingue encore plus rapide. Saint-Domingue représente environ 50 % de l'offre mondiale pour chacun de ces trois produits. La partie française de l'île fait vivre 30 000 Blancs, qui exploitent 600 000 esclaves noirs. Dans la partie orientale de l'île, espagnole, les esclaves ne sont que 15 000, pour 25 000 Blancs et 65 000 métis[2]. En très forte croissance économique, la Perle des Antilles assure aux produits français leur première zone d'exportation. Ses plantations attirent les plus ambitieux officiers de la noblesse française, les Vaudreuil, Breteuil, ou Contades, et des grands négociants, comme les Foäche, du Havre ou les Montaudouin de Nantes[2], à une époque où l'enrichissement rapide est encore rare, faute d'industrie. Forts de leur soutien à Washington lors de la Guerre d'indépendance américaine, ils disposent de capitaux, de réseaux commerciaux et d'un esprit d'entreprise conquérant. Les correspondances des émigrés de la Révolution française montrent l'importance de leur réseaux[2]. Mais dès 1787, les débats lancés par la Société des amis des Noirs les inquiètent. Des assemblées coloniales blanches se forment. En 1788, les délégués de Saint-Domingue aux États généraux, Louis-Marthe de Gouy d'Arsy et Denis Nicolas Cottineau de Kerloguen fondent un comité colonial, destiné à empêcher toute réforme du système esclavagiste, puis le club de l'hôtel Massiac, une instance de lobbying. En 1791, la révolte des esclaves éclate. Pour la combattre, les grands planteurs pensent utiles de mettre au point le «traité de Whitehall» avec l'Angleterre, contre la Révolution française. Les insurgés les chassent en 1798. En 1801, l'expédition de Saint-Domingue échoue à reconquérir l'île : 20 généraux et 23 000 soldats y périssent. Les réfugiés ont principalement fui entre 1789 et 1794, puis entre 1798 et 1802. La guerre franco-espagnole de 1809 oblige les colons français qui avaient fui vers Cuba (où une révolution du café avait aussi eu lieu) à rallier les États-Unis. Les plus influents vont à Philadelphie, mais la plupart s'installent en zone rurale, de la Géorgie au Texas, où ils forgent la culture du coton aux États-Unis. Il y a plus d'images de vente aux esclaves - 23 - dans le dossier |
THÉOBALD WALSH DE SERRANTTheobald Walsh n'est pas Theobald Walsh de Serrant https://data.bnf.fr/fr/16442215/theobald_walsh Pays : France Langue : Français Sexe : Masculin Naissance : Sclessin (Belgique), 24-05-1792 Mort : Paris (France), 28-01-1881 Note : Comte. - Écrivain. - Compositeur Autre forme du nom : Antoine-Olivier-Théobald Walsh (1792-1881) ISNI : ISNI 0000 0000 2408 3681 Comte de Walsh-Serrant (4th, 1825) Pair de France Senat.fr/ pair-de-france Theobald Walsh de Serrant Monarchie de juillet - Nommé à la Chambre des pairs par Louis-Philippe le 11 septembre 1835
Parents
Marriages and children
Notes
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Sa pierre tombale dans la chapelle du chateau de Serrant ... |
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Biographie =
Théobald Gauthier Philippe Joseph Pierre Walsh est le fils de Antoine Walsh (1745-1817), lieutenant général des armées du roi, et de Louise-Charlotte de Rigaud de Vaudreuil (1770-1831), fille de Louis-Philippe de Rigaud de Vaudreuil et dame d'honneur de l'impératrice Joséphine de Beauharnais. Il est propriétaire du château de Serrant, qu'il avait fait restaurer à grands frais, et conseiller général de Maine-et-Loire. Il est élevé à la dignité de pair de France en 1835. Sources « Walsh de Serrant (Théobald-Gauthier-Philippe-Joseph-Pierre, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 |
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Portrait de François Alfred Walsh 1814-1876 , second époux de Sophie Legrand ,avec son chien devant le château du Plessis-Macé, 1847 par Rene Theodore Berthon https://fr.m.wikipedia.org/wiki Fichier:Portrait de François-Alfred Walsh by Rene_Theodore_Berthon.jpg |
TITRES WALSH-SERRANTLa famille Walsh reçut les titres suivants[1] :
1. Richard Fitzjames Walsh, (d. 1638),. married to Elizabeth Sutton, with issue.
References:
1.
Les Familles Titrees et Anoblies AU XIX' Siecle, (Armorial du Premier Empire) by Vct A. Reverend., Paris 1974. |
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Liste Des Familles Françaises Les Plus Anciennes
Familles francaises les plus anciennes
DUCHÉS DE LA MONARCHIE DE JUILLET
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CHATEAU DE CHASSENON
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LES ARMATEURS NANTAIS du XVIIILES ARMATEURS NANTAIS du XVIII e siècle Il y a chez les armateurs nantais des familles de nobles irlandais exilés, accueillis par la petite communauté catholique jacobite arrivée dès les années 1650, décennie où l'Angleterre était gouvernée par Oliver Cromwell . Le leader de cette communauté est Antoine Walsh , dont le père avait ramené à Saint-Malo le roi catholique d'Angleterre Jacques II . Parmi les Irlandais de Nantes , on compte aussi les évêques exilés au Séminaire des prêtres irlandais de Nantes, dans le bâtiment du Musée Dobrée . À partir de 1690, les immigrants irlandais sont de plus en plus souvent de grand négociants, plutôt que des militaires, comme leurs aînés ; ils une part majeure au commerce négrier. Jean I er Stapleton , propriétaire à Saint-Domingue dès les années 1690, achète en 1701 le Chateau des Dervallières , pour son fils Jean II Stapleton , dont il reste un colombier et un parc, situé boulevard Jean-Ingres 37 , et le riche armateur Jean 1er Stapleton (1696-1766) est le beau-frère de ses pairs, les Guillaume Grou , Antoine Walsh , Clarke et Luc O'Shiell . Nombre de ces jacobites irlandais catholiques de Nantes ont de grandes plantations à Saint-Domingue , qui permettent à la France de rattraper l' Angleterre pour les exportations en cours de siècle. Ils investissent aussi dans le chateau de la Rochecourbon , le Château de Serrant et le Manoir de la Placelière.
En 1720, lorsque la production sucrière décolle à
Saint-Domingue ,
que les plantations s'étendent vers le Sud de l'île, Nantes assure 44 % du grand commerce français
38 .
Nantes est la seule ville de province à avoir dix millionnaires, à une époque où
un immeuble parisien ne vaut que 50 000 livres.
La communauté irlandaise de Nantes . La communauté compte aussi quelques dizaines de prêtres, organisés autour du Séminaire des prêtres irlandais créé dans les années 1690 et installé dans le manoir de la Touche en 1697. Les documents administratifs (registres paroissiaux, lettres de naturalisation) montrent qu'il y a aussi des Irlandais plus modestes : capitaines de navire, tonneliers, commis négociants, portefaix. La communauté irlandaise est dans l'ensemble installée dans le secteur de la Fosse (paroisse Saint-Nicolas).
Dès 1735, Antoine Walsh, leader de la communauté jacobite des irlandais de Nantes et fils de Phillip Walsh, qui a ramené en France Jacques II,
est le premier négociant de Nantes. |
..Suivra la Glorieuse Révolution qui provoqua en Irlande la deuxième vague importante d'émigration du XVIIe siècle avec la défaite des partisans de Jacques II Stuart surnommés Jacobites, et en 1661, nous relevons la création de la Loge de Darlington à Saint-Germain-en-Laye par les Régiments de Charles II. La Franc-Maçonnerie irlandaise fut la première à émettre, à partir de 1732, des patentes en faveur des régiments de l'armée britannique. Ces loges militaires, considérées régulières, sont rattachées à un régiment ou à une unité militaire dont l'Orient n'est pas fixe et varie en fonction des déplacements de la garnison et ces loges sont exemptées de toute redevance dès 1768. Actuellement, il existe encore quatre loges, dont la plus ancienne est La Loge Saint Patrick 4th 7th Royal Dragoon Guards n° 295 fondée en 1758. Sur les bases du répertoire du Grand Orient de France, l'obédience reconnaît à la loge Parfaite Egalité du régiment irlandais de Walsh (ancienne Loge de Dorrington à l'Orient de Saint-Germain) une ancienneté qui remonte au 25 mars 1688. A. Kervella précise qu'il n'est pas improbable que des militaires se soient très tôt préoccupés de former des loges propres à leurs régiments respectifs, dont une placée sous le commandement d'Arthur of Dillon. Arthur, comte Dillon, né en 1670 dans le comté de Roscommon (Irlande), mort en 1733 est un officier irlandais jacobite passé au service de la France après la seconde révolution anglaise et la chute de Jacques II d'Angleterre. Le régiment de Dillon, qui a donné naissance à la Loge La Bonne Foi à l'Orient de Saint-Germain, était composé de déserteurs de l'armée britannique, en général irlandais. Dillon rappelle dans ses observations : ''Nous affirmons de plus, que du moment que les régiments irlandois se trouvent opposés à des troupes angloises, les Irlandois catholiques, qui sont dans celles-ci, désertent en foule, pour venir rejoindre leurs compatriotes au service de la France. » Nous pourrions citer d'autres Francs-Maçons militaires partisans des Stuarts, tels George Seton et David Nairne (dont la fille a épousé Ramsay), capitaine du Régiment Royal-Ecossais dans les années 1740. Par ailleurs, d'autres loges militaires suivront ce mouvement, dont la loge française La Parfaite Union créée en 1759. …….Est ici brièvement rappelée l'implication d'un armateur corsaire en la personne du célèbre Antoine WALSH, à l'origine de la construction à Nantes d'une frégate nommée «Du Teillay» destinée à rapatrier en Ecosse Charles-Edouard Stuart pour conduire l'expédition de Culloden. Nous relevons à cet effet dans un ouvrage de Patrick Villiers ce qui suit : Antoine Walsh était non seulement au premier rang des armateurs de la place de Nantes, mais il était encore le plus influent comme en témoigne cette lettre du commissaire Du Teillay : « Monsieur Walsh est le plus fort armateur de ce port et je puis, sans partialité aucune, assurer Monseigneur qu'il est le plus intelligent et le plus porter à se presser aux besoins de l'Etat, que c'est lui qui a déterminé nos plus forts négociants à faire bâtir deux corsaires de 36 canons dont l'un a été lancé à l'eau depuis trois jours, qui sera incessamment suivi du second que l'on doit armer le plus promptement qu'il sera possible et qui a engagé le sieur Le Ray à faire la demande des deux frégates dans l'armement desquelles il est un des plus forts intéressés...». La célébrité d'Antoine Walsh est à associer étroitement à celle de Dominique O'Heguerty (cf. boulevard des Jacobites). A l'instar de tous les historiens qui s'appuient sur les textes de certains auteurs, qu'ils soient maçons ou non initiés, écrivains éditorialistes, rapporteurs, nouvellistes, tels que Gustave Bord dans son ouvrage ''La Franc-Maçonnerie en France des origines à 1815'', qui constitue incontestablement une source de renseignements à ne pas épargner, nous reprenons donc ses propos concernant LES LOGES MILITAIRES, tel qu'il les décrit en page 489 et suivantes de son livre précité, parmi lesquelles nous avons retenue celles de Dillon et de Walsh. …..Les Loges militaires ne semblent pas avoir été installées dans les régiments français avant 1759. Il est probable qu'elles ne se sont pas formées spontanément et qu'avant leur organisation officielle à l'Orient des régiments, de nombreux officiers fréquentaient les Loges civiles. Les régiments, en se déplaçant, étaient de merveilleux agents de propagande que la Franc-Maçonnerie n'eut garde de négliger. On créa même, après 1760, des Loges militaires qui n'étaient à l'Orient d'aucun régiment. Ces Loges eurent un rôle important dans le développement de l'Ordre : le nom de la plupart d'entre elles n'est pas parvenu jusqu'à nous. […] Il est curieux de constater qu'aucune de ces Loges ne figure sur les annuaires. De qui tenaient-elles leur pouvoir. D'après les Loges qu'elles ont contribué à installer, il n'est pas douteux qu'elles étaient d'origine ou tout au moins de tendances jacobites ; l'Orient de Bouillon a peut-être aussi joué un rôle plus considérable qu'on ne l'a indiqué jusqu'ici dans le développement de la Franc-Maçonnerie française. WALSH Parmi ces régiments, l'un des plus fameux fut celui de Walsh qui abrita la Loge La Parfaite Egalité. Le Régiment de Walsh avait été levé en 1661 sous le nom de Royal Irish. Il devint le Royal Guards lorsque la garde personnelle de Jacques II se joignit à lui (cf. -entre autres- Charles Porset : Les premiers pas de la Franc-Maçonnerie en France au XVIIIe siècle, Editions Maçonniques de France, Paris 2000). En effet, en 1661, Charles II, à la veille de monter sur le trône d'Angleterre forma à Saint-Germain-en-Laye, un régiment sous le titre de Royal Irlandais. Ce régiment suivit la fortune des Stuarts sous le nom de Gardes Irlandaises. Compris dans la capitulation de Limerick, il débarqua à Brest le 9 octobre 1689, sous les ordres du colonel lord William Dorrington, appelé à remplacer son ancien colonel le duc d'Ormond, qui avait embrassé le parti de Guillaume III. Jusqu'en 1698, il tint garnison à Saint-Germain, sous le nom de Garde Irlandaise, en dehors des cadres français, bien qu'entretenu par Louis XIV. Le 27 février 1698, il fut incorporé dans l'armée française sous le nom de son colonel, qui était toujours lord Dorrington. […] Ce régiment semble avoir eu la plus ancienne Loge reconnue par le G.O. de France. En effet, le 13 mars 1777, le G.O. admit que sa constitution primitive datait du 25 mars 1688, et que cette constitution avait été renouvelée le 9 octobre 1772 par la G.L. de France. Comment fut-elle installée à l'origine et de quelle puissance maçonnique tenait-elle ses pouvoirs ? Elle ne figure sur aucune des listes de Loges reconnues par les G.L. anglaises, et tout porte à croire qu'elle fut formée par la réunion de plusieurs frères, initiés antérieurement qui constituèrent la Loge de leur propre autorité. C'est du reste de cette façon que se formèrent la plupart des Loges françaises antérieures à 1743. Quel était son titre distinctif ? Il est probable qu'elle n'en ait pas eu au début. Je ne relève le titre de Parfaite Egalité qu'à partir de 1752, mais il est possible qu'elle l'ait porté antérieurement. […] En 1788 et 1789, son Vénérable est Walsh, capitaine commandant… Entra-t-elle en sommeil pendant la tourmente révolutionnaire ? Cela est possible, bien que j'aie tout lieu de croire que les Loges persistèrent dans la plupart des régiments, continuant une vie indépendante, sans rapport avec aucun pouvoir central. ROYAL ECOSSAIS, formé par ordonnance du 3 décembre 1743 (Gustave Bord ne fournit pas d'autres renseignement qu'une liste de membres) Le colonel comte de Drummond, duc de Perth, Louis Drummond de Melfort, Colbert Castlehiel, Stuart, David Nairne (cité plus haut),…. ….. Les régiments furent disloqués par les organisations de 1791 et de 1794. En 1791, les régiments remplacèrent leurs noms séculaires par de simples numéros d'ordre et, en 1794, par l'amalgame avec les bataillons départementaux, la plupart des régiments contribuèrent à la formation de deux demi-brigades. Le 23 mars 1801, il se forma au 92e d'infanterie une Loge sous le titre de la Parfaite Union, qui ne semble avoir aucun rapport avec l'ancienne Parfaite Egalité à l'Orient du régiment de Walsh. A cette époque du reste, le 92e n'avait plus aucun lien de sang avec le 92e de 1791. Avant et après Fontenoy, des ordonnances royales pourvurent à la formation de quatre régiments écossais ou irlandais. Il est plus que probable que ces régiments eurent leurs Loges. Celles-ci néanmoins n'ont pas laissé de traces. Parmi les officiers de ces corps, depuis leur formation jusqu'à 1771, je relève les noms d'un certain nombre d'initiés. N.B. Le lecteur intéressé par les Loges régimentaires d'origine écossaise et irlandaise trouvera un travail présenté dans notre onglet « Les chroniques écossoises », intitulé LOGES JACOBITES EN FRANCE, au sujet desquelles Simon Appleton a fait une étude et une compilation des sources historiques prenant référence chez Robert Ambelain et Gustave Bord. |
MARY O'SHIELLMary O'Shiell (née en 1715 à Nantes [1]), est une femme d'affaires nantaise du xviiie siècle. Elle est la fille de Luc O'Shiell (1677-1745), l'un des officiers irlandais jacobites, chassés par la Glorieuse Révolution britannique, qui s'installèrent dans la région nantaise, pour former la communauté des irlandais de Nantes. Comme ses deux autres sœurs, Anne et Agnès, Mary O'Shiell épousa en 1741 au manoir de la Placelière propriété de son père à Château-Thébaud, Antoine Walsh, l'un des trois premiers armateurs de la ville au milieu du xviiie siècle, fondateur de la Société d'Angola, autre figure des irlandais de Nantes et de l'armement nantais au xviiie siècle. Leur fille Anne Walsh se marie en 1780 avec le lieutenant de vaisseau Pierre-François de Bardon. Leur fils, Antoine Jean Baptiste Paulin Walsh, dit « Milord », héritier de la Société d'Angola, grand armateur du port de Nantes, a épousé en 1765 à Saint-Georges-sur-Loire, sa cousine Marie Joséphine Dorothée Walsh de Serrant (1748-1786) [2], qui n'est autre que la fille de François Jacques Walsh [3]. Son père avait offert le château au père de sa femme en 1750. Il devint propriétaire à Limonade et Ouanaminthe, au sud de l'île de Saint-Domingue: il y possédait les habitations la Poterie et Thiverny mais devra s'exiler et mourut le 26 avril 1798 à Kingston à la Jamaïque. Parmi ses cinq fils, et donc les petits-fils de Mary O'Shiell, Antoine Olivier Walsh fut chanoine au Vatican. À la mort de son père en 1745, Mary, ses sœurs Agnèset Anne, ainsi que leur frère Luc Nicolas héritent du domaine de la Placelière. Deux ans plus tard, le mari d'Anne, Guillaume Grou rachète ce dernier. Le couple fera entièrement reconstruire le manoir[4] Dix ans après la mort de Luc O'Shiell, sa famille a été reconnue d'origine noble par un arrêt du conseil et par lettres patentes de l'an 1755. Il y avait en 1781 deux lieutenants de son nom au régiment de Walsh. Le blason de la famille était d'argent, au lion de gueules, accompagné en chef de deux gantelets et en pointe d'une étoile [5]. O'SHIELL - Barnabé, 1er mars 1786, Irlande. Il avait épousé Marie-Thérèse Coustard, dont il eut Barnabé-Bernard et Pierre-Robert-Édouard, auxquels échut en 1829 l'indemnité qui lui était due. La famille O'Shiell avait été reconnue d'origine noble par un arrêt du conseil et par lettres patentes de l'an 1755. Il y avait en 1781 deux lieutenants de son nom au régiment de Walsh, et une de ses branches s'était établie en Bretagne. - D'argent, au lion de gueules, accompagné en chef de deux gantelets et en pointe d'une étoile du même. |