Src Wiki Arc

Arc (arme)

Arme de trait

L'arc est une arme de trait destinée à lancer des flèches. Il est constitué principalement d'une pièce courbe flexible qui emmagasine et restitue l'énergie comme un ressort, et d'une corde qui permet l'armement de l'arc (tension du « ressort »), puis la transmission de l'impulsion à la flèche lors de la détente.

Un homme qui tire à l'arc est un archer, une femme est une archère. Ce mot désignait autrefois un combattant (le plus souvent à pied) dont l'arc était l'arme principale ; la célèbre bataille de Crécy (26 août 1346) illustra le rôle des archers anglais (ou yeomen) équipés de longbow.

Histoire

Utilisation originale utilisant le principe de deux arcs opposés pour constituer une sorte de baliste (« Arcuballista » ), Chine, XVe siècle

Il est difficile de dater l’apparition de l’arc ou de la flèche, car leur bois et leur corde se décomposent assez vite. La plus ancienne flèche trouvée date de -10800 (Stellmoor, Allemagne du Nord). Néanmoins, la petite taille de certaines pointes découvertes à Gravette, fait penser que l’arc existe depuis au moins 20 000 ans, et certains microlithes d'Afrique du Sud, datant de - 59 000 ans, font penser à des flèches[1]. Le plus ancien arc connu en Europe date de -12000[2]. Il succède au propulseur, qui remonte à -230000 et se termine en -15000[3].

De nombreux types d'arcs ont été employés, tant pour la guerre, que pour la chasse, les arcs les plus courts étant plus particulièrement destinés aux archers à cheval.

Quelques arcs historiques :

  • type asiatique (arcs mongols, turcs, etc.) : arcs traditionnels de chasse ou de guerre, reconnaissables à la forte courbure des branches, et leur petite taille. Ce sont des arcs composites constitués de corne, de bois et de tendons
  • type amérindien (chasse et guerre) : arcs reconnaissables à leur forme de type « flatbow ».
  • type africain : l'arc en Afrique subsaharienne est généralement constitué d'une seule pièce de bois, de section ronde, mais aplatie aux extrémités, de longueur moyenne (entre 1 m et 1,70 m). Il se distingue par des méthodes spécifiques d'attachement de la corde. La corde, qui est généralement faite d'un tendon d'animal à l'Est et au Sud, mais plutôt constituée de peau ou de végétaux à l'Ouest et en Afrique centrale[4].

Certaines civilisations utilisaient des dispositifs dits de réduction d'allonge permettant d'utiliser des flèches plus courtes et donc plus légères avec une portée supérieure : c'est le cas du siper des archers ottomans à partir du XVIIe siècle.

L'arc a été modifié avec une puissance développée, pour donner par exemple l'arbalète ou les balistes, puis des arcs surpuissants grâce à l'utilisation de poulies à axe décentré.

Anathème

L'arc et l'arbalète étaient des armes si redoutables par leur force et si dangereuses par la facilité à s'en servir, que le deuxième concile du Latran, tenu en 1139, les anathématisa dans le cas des guerres entre Chrétiens.

Types d'arcs

On peut différencier les arcs d’après leurs formes, mais aussi d'après leur apparition historique ou géographique. On les tire en droitier ou en gaucher, c’est-à-dire en tenant l'arc de la main gauche (droitier) ou de la main droite (gaucher), suivant que l’œil directeur est celui de droite ou de gauche.

Actuellement, les arcs les plus courants sont :

  • L'arc long ou longbow
  • l’arc classique ou recurve (type retenu pour les jeux olympiques)
  • l’arc à poulies ou arc compound. L'avantage de ce dernier est de réduire l'effort de maintien de l'arc bandé let-off, sans pour autant diminuer la puissance de l'arme, tout en optimisant l'accélération de la flèche.
  • Pour l'arc traditionnel (recourbé) coréen et mongol voir arc composite
  • Pour l'arc traditionnel japonais voir Yumi.

La « puissance » d’un arc (en réalité la force nécessaire à le maintenir armé pour un arc classique ou la force maximale nécessaire pour l'armer pour un arc à poulies) est indiquée sur la branche du bas en livres-force. Plus précisément il s'agit d'une force nominale, qui correspond à la réaction de l'arc pour un armement à une allonge de 28 pouces (71,12 cm). Si l'allonge de l'archer est plus petite la force de réaction sera plus petite (comme un ressort mais non linéaire). Par exemple, un arc de 35 livres n'aura qu'une réaction réelle de 24 livres si l'archer a une allonge de 22 pouces (ces chiffres varient d'un type de branches à l'autre).

L'énergie transmise à la flèche est le produit de la force exercée par la distance parcourue pendant qu'elle est appliquée (encore l'allonge de l'archer). La force exercée est elle-même un peu moindre que celle qui a été nécessaire pour armer l'arme, du fait des pertes de rendement (une partie de l'énergie sera absorbée par l'arc et le tireur, sous forme de vibrations et mouvements parasites)

Longbow

Arc long anglais. Longbow avec flèche en bois.

Le Longbow anglais, dit le Grand Arc en français, est en fait d'origine Galloise. Sa forme est droite et il mesurait plus de 2 mètres au Moyen Âge lorsqu'il était destiné à un homme de taille moyenne (environ 1,65 m).

Sa forme transversale en D est caractéristique. La partie plate se positionne côté cible (c'est le dos de l'arc), la partie arrondie face au tireur (c'est le ventre de l'arc).

Comme la quasi-totalité des arcs avant 1950, il ne possède pas de repose-flèche. On pose la flèche sur la main, d'où l'obligation de ne tirer que des flèches "ligaturées" (on enroule un fil autour du fût et de la base des plumes afin que leurs pennes ne risquent pas de pénétrer sous la peau lors du tir).

La notoriété du longbow vient du fait qu'il est directement responsable des victoires anglaises pendant la guerre de cent ans. En effet, les rois anglais engageaient les archers de façon massive (5 000 à Azincourt, 12 000 à Crécy) tandis que les rois français préféraient engager un plus petit nombre d'arbalétriers mercenaires étrangers (500 à Azincourt). Or un bon arbalétrier tire difficilement plus de 4 carreaux en une minute alors qu'un bon archer tire 12 à 15 flèches. À Azincourt, 2 000 carreaux à la minute ne pouvaient rivaliser avec 75 000 flèches à la minute !

On peut noter par contre que l'arbalète est plus appropriée pour la défense des châteaux : elle utilise moins d'espace, le tireur est à l'abri des flèches ennemies peut prendre le temps de viser et la petite taille des carreaux permet d'en stocker 2 fois plus que de flèches dans un château. Le Longbow est plutôt une arme offensive, l'arbalète plutôt une arme défensive.

Avec un longbow puissant (plus de 100 livres), la portée maximum avoisine 260 mètres, à 200 mètres une flèche peut pénétrer une cotte de maille, à 100 mètres une armure.

Les meilleurs Longbows sont en if (Taxus baccata). La propriété de cet arbre est d'avoir un cœur qui accepte la compression (donc on le positionne au ventre de l'arc), et un aubier qui accepte l'extension (donc on en laisse une partie au dos de l'arc). Ainsi l'arc est plus souple, casse moins et autorise une plus grande allonge, donc une plus grande puissance et une plus grande portée.

Comme tous les arcs en bois épais, il nécessite un rodage progressif avant de pouvoir supporter une grande allonge. On doit le cirer régulièrement pour le protéger du soleil, de la pluie et des insectes xylophages (aujourd'hui, on le vernit).

La quantité d'if disponible en Angleterre devenant vite insuffisante pendant la guerre de cent ans, on le réservait en priorité aux nobles anglais (certains appréciaient l'arc pour la chasse et les loisirs) et on en importait d'Espagne et d'Italie. Les hommes plus ordinaires utilisaient plutôt des Longbows en orme (meilleur second choix de bois) et les archers de guerre se contentaient souvent de frêne. Maintenant les Longbows peuvent être faits en composite tel que le carbone.

Arc classique ou recurve avec viseur et stabilisateur.

Arc de chasse recurve avec carquois.

L’arc à double courbure, parfois appelé par le terme anglais recurve signifiant recourbé. En français, on l'appelle aussi arc classique, probablement parce que c'est le modèle le plus utilisé actuellement, bien qu'il n'existe que depuis les années 1950 dans sa forme actuelle. Il reprend la courbure de l'arc composite. Il existe des modèles non-démontables (monobloc), et des modèles démontables pour la chasse avec plancher de tir ou repose-flèche, qu'on peut tirer avec ou sans viseur.

Le modèle le plus courant est celui utilisé aux Jeux olympiques, qui comporte des éléments améliorant la stabilité et la précision du tir.

Le Bow Compound.


Bow compound.


Le compound a été développé aux États-Unis pour la chasse au gros gibier. Le premier brevet fut déposé en 1969 par Holless Wilbur Allen. Les compounds sont en aluminium ou en matériaux composites. Au bout de chaque branche se trouve une poulie où passent des câbles. L’avantage consiste dans le fait que, environ à la moitié de l’armement, la force nécessaire diminue de 40 % à 60 %, voire plus, ce qui permet à l’archer de tenir longtemps à plein armement sans fatigue, tandis qu’un arc traditionnel, une fois bandé, doit être lâché rapidement, sinon le bras de l’archer fatigue, tremble et la précision du tir diminue. La corde accélère la flèche après le lâcher ce qui lui donne plus de force. La vitesse au lâcher peut atteindre 90 m/s. Le vol a très peu de parabole, ce qui accroît la précision du tir.

Yumi

Au Japon, l'arc yumi long est nommé Daikyu et l'arc court hankyū. Le Kyudo, « voie de l'arc », désigne l'art martial consacré à l'arc.

Les accessoires de l'arc

  1. La corde : la corde relie les deux extrémités de chaque branche de l'arc. Elle est un composant de l'arc. De nos jours, la corde est constituée de fibres synthétiques qui sont :
    • soit du polyester sous la dénomination de Dacron une fibre qui a tendance à s'allonger
    • soit du polyamide plus connu sous le nom de Kevlar, une fibre ne s'allongeant presque pas mais très sensible à l'usure
    • ou encore du polyéthylène haute performance connu sous le nom de Fast-Flight, une fibre quasiment inusable et très rapide.
      La corde est toujours recouverte d'une protection de cire contre l'usure et pour augmenter sa vitesse dans l'air.

  2. Le repose-flèche : c'est un petit accessoire de plastique ou de métal fixé sur l'arc et sur lequel la flèche est posée. Lorsqu'elle part, la flèche glisse sur ce support. Certains modèles peuvent aussi s'abaisser pour éviter un contact prolongé qui pourrait entraîner des perturbations sur la trajectoire de la flèche (essentiellement monté sur les arcs à poulies).

  3. Le Berger-button (prononcé "beurgueur beutone", ainsi nommé en hommage à l'archer américain Victor Berger) : ou bouton compensateur, bouton écarteur, plunger cushion, cet accessoire sert d'amortisseur à la flèche lorsqu'elle est propulsée. Il n'est utilisé que pour les arcs classiques, les arcs à poulies, ou compound, ne pouvant pas en être équipés. La poussée exercée par la corde au moment du lâcher, combinée à l'inertie de la pointe de la flèche, provoquent une flexion de la flèche. Puis la flèche part, en se tortillant et par conséquent en heurtant l'arc. Le bouton de Berger sert donc à amortir cette déformation de la flèche afin que lorsqu'elle quitte l'arc, son vol soit stabilisé.

  4. Le cliqueur  : le cliqueur sert à tirer chaque flèche avec la même allonge et, donc, avec à peu près la même puissance (selon la dynamique de la décoche et celle du bras d'arc). C'est une lame métallique fixée sur la joue de l'arc sous laquelle on glisse la flèche avant de la poser sur le repose-flèche et de la fixer sur la corde. Lorsque l'archer tire sur la corde, au moment où la flèche dépasse cette lame, la lame retombe sur l'arc ce qui provoque un petit clic (d'où son nom), indiquant à l'archer qu'il est à l'allonge désirée. Il peut alors décocher sa flèche. Comme la puissance de l'arc dépend principalement de sa tension, l'archer est ainsi plus sûr de tirer avec une puissance sensiblement constante. Ceci améliore la précision et est utilisé sur les arcs recurves.

    Le cliqueur.

  5. Le viseur : le viseur est un dispositif se fixant sur l'arc, permettant de donner à l'arc et par conséquent à la flèche, une direction voulue. Le viseur dispose d'un mécanisme de réglage micrométrique vertical et horizontal. Tout système électrique ou électronique y est proscrit. Dans certaines disciplines, les arcs à poulies ont le droit d'utiliser un viseur-loupe, appelé scope, afin de voir la cible avec plus de précision. On vise à l'aide de l'œilleton qui est fixé au bout du viseur.

  6. La visette : la visette est le deuxième point de visée que l'archer aligne avec son viseur. Il s'agit d'un petit tunnel qui est inséré dans la corde. Elle est interdite pour les arcs classiques.

  7. La stabilisation : composée de tiges mono ou multitubes, en aluminium ou en carbone (pour la compétition), elle sert à équilibrer l'arc au moment du lâcher, et à absorber les vibrations pour protéger le matériel et les articulations de l'archer, ainsi qu'à guider l'arc sur la dragonne après la décoche. Il y a la canne centrale (appelée central), fixée à l'avant dans le sens de tir, les cannes latérales (latéraux), plus courtes, fixées sur un V-Bar à la base de la canne centrale, et qui sont de part et d'autre de l'arc, et des cannes courtes et autres poids que l'on peut mettre en haut ou en bas de la poignée. Pour améliorer l'absorption des vibrations, on peut placer une durite en caoutchouc entre les deux moitiés de la masse placée à l'extrémité du stabilisateur central[5]

Les différentes manières de tenir la corde. Fig.1 tir méditerranéen utilisé en Europe.

Les systèmes de décochage mécaniquesModifier

La corde est normalement tenue par trois doigts, ce qui (même avec une protection) est une source de désagrément pour le tireur et d'irrégularité dans le lâcher (le changement de position des doigts n'est pas instantané et varie au fur et à mesure des tirs). En interposant un dispositif mécanique, on peut obtenir un plus grand confort (une poignée est plus agréable qu'une corde) et un lâcher parfaitement régulier.

Il existe plusieurs types de décocheurs :

  • Décocheurs à index, fixé autour du poignet par une sangle pour aider la traction de la corde. la main est détendue et l'index appuie sur la gâchette.
  • Décocheurs à pouce, l'archer le tient avec généralement 3 doigts (des modèles 4 et 2 doigts existent) et libère la corde en appuyant sur la détente avec le pouce.
  • Décocheurs back tension, tenu par l'archer dans la main, le déclenchement intervient en faisant pivoter le décocheur en fin de travail musculaire dorsal de l'archer et l'alignement des épaules du tireur.

Ils ne sont autorisés en compétition qu'avec les arcs à poulies (compounds).

Selon le type de tir pratiqué (cible, parcours, chasse ou niveau de l'archer) et le modèle, le décocheur peut être mis directement sur la corde (ou sur un Dloop fixé sur la corde) ou fixé à la corde par une cordelette fixé sur le décocheur.

Les accessoires de l'archer

  1. La dragonne : cordelette à deux anneaux fixés au pouce et à l'index ou cordelette faisant un tour de poignet (le puits) et passant entre le majeur et l'annulaire et fixée au puits par un mousqueton, la dragonne permet de retenir l'arc à la main de l'archer ; en effet, l'archer ne tient pas la poignée de l'arc mais la repousse, et l'arc est propulsé en avant par la force libérée par les branches lors de la décoche. Entraîné par cette force et le poids des stabilisateurs placés sur l'axe vertical de l'arc (central ou haut et bas), l'arc pivote autour de la dragonne, plus ou moins vite selon la dynamique de la décoche.

  2. Le carquois : rangement pour les flèches. Il est souvent représenté sous forme cylindrique et attaché dans le dos de l'archer, mais cette position oblige l'archer à une contorsion périlleuse pour saisir les flèches. On préfère utiliser une sorte de poche aplatie fixée à la taille par une ceinture et dans laquelle les flèches sont alignées pointe au fond, et inclinée vers l'arrière de façon à ne pas interférer avec le tir ; le carquois comporte généralement une poche pour les accessoires (pointes, encoches, plumes, colle, résine, petits outils, etc.) ainsi qu'un anneau à l'arrière destiné à séparer les flèches abimées des autres.

  3. Le protège bras : protection de cuir ou de plastique, portée sur le bras d'arc (bras tenant l'arc), il protège l'avant-bras lorsque, à la décoche, la corde reprend sa position initiale (et même au-delà). Les archers apprennent très rapidement et à leurs dépens à pivoter le coude vers l'extérieur de façon à limiter cet effet de corde qui peut provoquer très rapidement des hématomes.

  4. La palette : morceau de cuir ou de matière synthétique, protégeant les doigts qui tiennent la corde de l'arc. La palette est retenue à la main par un anneau autour du majeur. La palette comporte généralement une pièce allongée placée entre l'index et le majeur afin d'éviter que l'archer ne pince la flèche. De plus, la palette peut comporter une cale qui se place entre l'index et la mâchoire pour améliorer la répétabilité de la position de la main au visage.

  5. Le gant : utilisé à la place d'une palette, généralement préféré par des chasseurs et en tir nature (field) (sans viseur).

  6. Le plastron : pour protéger la poitrine du frottement de la corde lors de la décoche, mais aussi pour protéger la corde d'éventuels frottements avec des vêtements. La légende rapporte que les Amazones se faisaient ôter un sein pour éviter cet effet de frottement, ce qui justifie l'utilisation du plastron pour les femmes.

  7. L'anneau de pouce ou la bague d'archer est un accessoire de décoche qui sert à protéger les doigts des archers, utilisé dans le tir à l'arc traditionnel au Moyen-Orient et en Asie centrale (Turc, Coréen…).

  • L'utilisation d'une palette


  • Des carquois modernes


  • Un protège-bras


  • Anneau de pouce

Les techniques de tir

Il existe plusieurs manières de positionner les doigts sur la corde de l'arc.

  • la prise méditerranéenne ou cigarette qui consiste à avoir l'index au-dessus de la flèche et deux doigts en dessous. C'est la position utilisée dans le tir avec viseur, et sans viseur avec un longbow.
  • le tir apache, la corde est prise sous la flèche, l'encoche à hauteur de l'œil.
  • le tir barebow (littéralement ce mot anglais signifie "arc nu"). Le terme est parfois utilisé en France pour désigner le tir sans viseur. Chez l'IFAA, il désigne une prise de corde "apache" où on ajuste la visée à des distances différentes en changeant la position de la main sur la corde (string walking) ou le point de la main sur le visage (face walking). Cette technique permet un tir d'une grande précision.

Dans le cadre du tir de chasse, on peut pratiquer le tir instinctif, c'est-à-dire sans viseur, utilisable quel que soit le type d'arc (recurve, longbow, arc à mécanismes).

Avec les arcs compound, on s'aide d'un viseur et d'un décocheur. Le viseur est constitué de un ou plusieurs "pins" qui permettent de tirer à différentes distances. Le décocheur s'accroche, soit à la corde d'arc, soit sur un loop - petite cordelette que l'on fixe sur la corde. Le décocheur permet d'avoir une décoche beaucoup plus régulière et souple, il évite les aléas d'une décoche manuelle.

L'arc dans les œuvres de fiction

Iconographie

  • Dans l'iconographie hindouiste, les représentations du Râmâyana font de l'arc l'attribut de Rama, avatar de Vishnou.
  • Dans l'iconographie gréco-romaine, c'est l'attribut d'Artémis ou de Diane et de son jumeau Apollon. C'est aussi celui de Cupidon et d'Orion.
  • Dans les représentations de la guerre de Troie c'est l'attribut de Pâris, qui tua Achille d'une flèche au talon.

Références

  1. ? Lucinda Backwell, Francesco d'Errico, Lyn Wadley, ""Middle Stone age bone tools from the Howiesons Poort layers, Sibudu Cave, South africa", Journal of Archeological Science, vol. 35, no 16, 2008, p. 1566-1580.
  2. ? Pierre Cattelain, "Apparition et évolution de l'arc et des pointes de flèches dans la Préhistoire européenne", in Bellintini et Cavulli (éd.), Catene operative dell'arco preistorico, San Lorenzo in Banale-Fiave, 2002, p. 45-66.
  3. ? Gwenn Rigal, Le temps sacré des cavernes, José Corti, 2016, p. 80-81.
  4. ? Traditional Archery of the six continents p. 145, Charles E. Grayson
  5. ? S. Flute, 1987